Reçu par l’armée de terre, François Hollande a tout d’abord parlé de « confiance », et a salué le travail effectué en Afghanistan. « Soldats, vous pouvez être fiers de ce qui a été accompli dans ce pays », a dit le chef de l'Etat.
Mais si une mission s’achève, « d’autres défis » attendent les forces françaises. Le chef des armées a cité le terrorisme au Sahel et la prolifération nucléaire. Dans le même temps, Francois Hollande a rappelé son attachement à la coûteuse dissuasion, dans toutes ses composantes (sous-marins et avions de combat).
« La dissuasion est un consensus national qui nous permet de nous protéger et de peser sur la scène internationale, estime M. Hollande. Je ferai tout pour qu’elle soit conservée. »
Alors qu’un nouveau Livre blanc sur la défense est en cours de rédaction, le chef de l’Etat a assuré ses troupes qu’il souhaitait des objectifs plus réalistes pour la défense française. Dans l’armé de terre, après des réformes douloureuses ces dernières années, on redoute de nouvelles réductions d’effectifs et de moyens.
Mais depuis des mois, le président ne cesse de répéter que la défense n’est pas « une variable d’ajustement » du budget de l’Etat. Pas sûr que cela ait rassuré les militaires du 12e régiment de cuirassiers, devant lesquels il s’exprimait ce mercredi après-midi.