François Hollande a fait part de son intention de mettre fin au statut de « membre de droit du Conseil constitutionnel » des anciens présidents de la République. Le chef de l’Etat a donc décidé de mettre en pratique l'une des recommandations de la commission Jospin sur la modernisation de la vie publique.
Cette réforme s’appliquera avant tout à lui-même, car elle n’est pas rétroactive. Ses prédécesseurs, Valéry Giscard d'Estaing, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy ne sont pas concernés. Ils pourront continuer à siéger avec les Sages s’ils le souhaitent. Aucun d’entre eux n’était d’ailleurs présent lors de la cérémonie. Le président du Conseil constitutionnel, Jean-Louis Debré (UMP), a pour sa part approuvé l’annonce du chef de l’Etat.
François Hollande a, en revanche, annoncé qu’il renonçait à une autre réforme envisagée : la mise en place des parrainages citoyens pour la candidature à l’élection présidentielle, jugée trop difficile à mettre en œuvre.
Enfin, le président de la République n’a pas manqué de faire passer un message concernant la taxe à 75%, récemment censurée par le Conseil constitutionnel, en assurant que le gouvernement prendrait compte de ce jugement avant de présenter un nouveau dispositif, « sous d’autres modalités mais avec le même objectif ».