Ce nouveau contrat garantit des revenus pendant deux années et devrait entrer en vigueur dès l’année prochaine. Son objectif : permettre à de jeunes médecins de s’installer dans des zones médicalement sous-dotées dans le cadre du budget de la sécurité sociale, et ainsi éviter une médecine à plusieurs vitesses. La ministre de la Santé et des Affaires sociales avait déjà annoncé et prévu, il y a quelques semaines, la signature annuelle de 200 contrats de ce type.
L’accès à ce dispositif sera étendu aux médecins remplaçants et, afin de ne pas associer l’obligation à cette mesure incitative, Marisol Touraine a demandé le retrait de l’amendement prévoyant une obligation d’exercice dans les zones dites déficitaires. Un point largement dénoncé par l’opposition qui estimait que ce problème ne pouvait se régler à la seule obligation.
D’autres amendements doivent renforcer ce dispositif. L’un prévoit d'ouvrir ce contrat à des assistants hospitaliers dans certaines conditions. Un autre, la possibilité d’une activité salariale en parallèle de la médecine générale dans certains territoires.
Aujourd'hui, l'Ordre des médecins estime à 35 le nombre de départements en déficit médical.