Mobiles, fixes ou pédagogiques, en tout 5200 radars quadrillent le réseau routier français. Depuis le début du dispositif en 2003, les recettes générées par les amendes pour excès de vitesse s'étaient stabilisées.
Mais en 2009 un petit nouveau, le radar feu rouge, a fait son apparition sur le bord des routes. Ces radars contrôlent le franchissement illégal du signal tricolore et leur installation est en partie à l'origine du montant record des recettes prévu pour 2012.
Autre explication, la fin de l'impunité pour les automobilistes belges flashés en France. Depuis le 1er juillet, ils doivent régler leurs amendes au même titre que les conducteurs suisses et luxembourgeois.
L’extension du parc radars se poursuit
Enfin, est également en cause le relâchement des automobilistes dû à l'assouplissement des règles de récupération des points de permis et probablement à l'anticipation d'une amnistie présidentielle qui n'a pas eu lieu après l'élection.
L'extension du parc de radars s'est poursuivie en 2012, pour un coût total estimé à 200 millions d'euros. Réparation, soins ou encore assurance, chaque année l'insécurité routière coûte, elle, 24 milliards d'euros. Et après 6 mois de baisse, le nombre de personnes tuées sur les routes en juillet a augmenté de 3.6%.