Calculé par l'Insee à partir des réponses des chefs d’entreprise des principaux secteurs d’activité, l’indicateur du climat des affaires en France perd 2 points en juillet et s’établit à 87 points. C'est en dessous de sa moyenne de longue période établie sur 100 points.
La situation n'est pas prête à s'améliorer. En effet, la Banque de France prévoit un recul de 0,1% du produit intérieur brut au troisième trimestre de cette année. Principal moteur de la croissance, la consommation des ménages a certes progressé en juin, mais sur l'ensemble du deuxième trimestre, elle marque un recul de 0,2%.
L'économie française connaîtrait donc une nouvelle période de récession, avec deux trimestres consécutifs de repli. Mais ce serait la première contraction de cette ampleur depuis la précédente récession, vécue en 2009.
Le net ralentissement de croissance complique la tâche du gouvernement Ayrault. Son objectif est de ramener le déficit public à 4,5% cette année, et à 3% l'année prochaine. Un objectif difficile, voire impossible à tenir en cas de récession.