Les syndicats veulent des preuves de la mauvaise santé du groupe avancée par le constructeur automobile pour justifier les 8 000 suppressions de poste annoncées. Pour Franck Don, délégué CFTC, « il n'y a pas de plan B tant qu'on a pas les détails du plan A. Et le plan A, c'est de savoir, dans un premier temps, l'état de la trésorie réelle du groupe PSA, savoir si l'état financier du groupe nécessite aujourd'hui une annonce aussi dramatique et aussi rapide. Ces résultats-là seront la base des discussions à venir. »
Tous les syndicats se sont montrés rassurés par la détermination du ministre à trouver une solution, à l'exception de la CGT. Pour Jean-Pierre Mercier, délégué de ce syndicat, seule la mobilisation des salariés peut empêcher les suppressions d’emplois annoncées par le groupe.
« On a besoin de bien plus que des paroles. On a besoin d'actes concrets. Je ressors convaincu à 300% qu'il va falloir que les salariés montent en puissance au niveau de la mobilisation, et surtout qu'on fasse cause commune, que ce soit nos camarades de Rennes, de Poissy, de Mulhouse, de Sochaux. Parce que pour faire bouger tout ça, il va falloir qu'on se mobilise ; on ne peut compter que sur nous-mêmes. »
Les syndicats doivent à nouveau rencontrer le ministre à la fin du mois.