France : la bataille pour la présidence de l'Assemblée nationale est lancée

Au lendemain de la vague rose aux législatives, la bataille pour le perchoir, bataille pour la présidence de l'Assemblée nationale, est lancée. Ségolène Royal avait fait connaître son intérêt pour le poste qui lui avait été plus ou moins promis pendant la campagne. Sa défaite dans la circonscription de La Rochelle ouvre la porte à d'autres candidatures. Pour le moment, trois socialistes se sont déclarés. Il s'agit de Claude Bartolone, Jean Glavany et Elisabeth Guigou. Une réunion sur le sujet est prevue le 21 juin, l'élection aura lieu le 26 juin.

La défaite de Ségolène Royal à La Rochelle a rebattu les cartes pour le perchoir. L'ex-candidate de 2007 qui assurait depuis plusieurs mois que François Hollande lui avait promis le rôle laisse ainsi le champ libre à trois candidats.

Sont en lice pour le perchoir : Jean Glavany, 62 ans, député des Pyrénées-Atlantiques, Claude Bartolone, 60 ans, député de Seine-Saint-Denis et Elisabeth Guigou, 66 ans, ancienne Garde des Sceaux.

Un poste très convoité quand on sait que le président de l'Assemblée nationale est le quatrième personnage de l'Etat dans l'ordre protocolaire, derrière le chef de l'Etat, le Premier ministre et le président du Sénat.

Le groupe socialiste se prononcera donc jeudi pour savoir qui il choisit de soutenir et l'élection en séance publique se déroulera le 26 juin. Sans surprise, ce siège reviendra au groupe majoritaire. Le PS ayant la majorité à lui tout seul, il n'y aura donc aucun suspense si ce n'est le nom du futur président du Palais Bourbon.

 

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