Cette semaine de l 'entre-deux-tours des législatives aura été bien difficile pour Ségolène Royal. La présidente de la région Poitou-Charentes est arrivée, dimanche dernier, en tête du premier tour avec un peu plus de 32 % des voix, juste devant Olivier Falorni, qui recueille de son coté près de 29 % des suffrages. Cet ex-patron du PS local refuse de retirer sa candidature comme le lui demande notamment le Premier ministre Jean-Marc Ayrault.
Il y aura donc bel et bien duel, mais un duel qui pourrait tourner à l'avantage du dissident qui a obtenu le soutien de l'UMP. En plus, ces derniers jours, Ségolène Royal a été très fragilisée par le tweet de Valérie Trierweiler qui soutient ouvertement son adversaire pour ces élections législatives.
L'ancienne candidate à la présidentielle joue donc très gros ; après sa cinglante défaite aux primaires citoyennes, elle risque de perdre ce qu'elle souhaitait : la présidence de l'Assemblée nationale. Cela fait des mois qu'elle en parle, qu'elle veut le perchoir. Mais désormais, même en cas de victoire à la Rochelle, et surtout en cas de défaite cela ne pourrait plus être du tout à l'ordre du jour.