Avec notre envoyé spécial à Toulon, Olivier Chermann
Nicolas Sarkozy s 'est une nouvelle fois montré offensif dans cette dernière ligne droite. Le candidat président a tenté de démonter le programme économique de son adversaire socialiste François Hollande. Il a aussi voulu contester la vision de gouvernance du candidat PS.
Le candidat UMP s'est également adressé aux 500 000 Arméniens très présents dans la région, à la France « qui travaille » , aux abstentionnistes et aux électeurs du Front national en insistant sur la morale ou encore sur le vote des étrangers.
En fin de meeting, il a lancé son appel de Toulon : « Peuple de France, entend bien mon appel de Toulon! Ton destin est entre tes mains. Voici venu le temps du sursaut national. Si nous n'étions pas le peuple français, nous pourrions baisser les bras. Mais, nous sommes le peuple français. Et nous, le peuple français, nous avons rendez-vous avec l'Histoire. Nous avons rendez-vous avec l'avenir. Voilà ce que vous direz dans les urnes, le 6 mai!»
Les sondages se trompent, affirme Sarkozy
Le président-candidat se rend ce vendredi aux sables d'Olonnes dans l'ouest de la France pour son dernier déplacement de campagne. Alors que la campagne officielle prendra fin ce vendredi à minuit, le président sortant n'aura qu'un objectif en tête : continuer à mobiliser ses troupes jusqu'au bout.
Il veut encore croire à ses chances de l'emporter. Selon lui, « jamais une élection n'aura été aussi indécise ». Et le résultat du second tour « se jouera dans un mouchoir de poche ».
Pourtant, les sondages continuent de le donner perdant. D'après les différents instituts, il recueillerait 46% à 47% des suffrages au plus, laissant une bonne avance à François Hollande. Mais le chef de l'Etat ne croit pas à ces pronostics. « Les sondeurs se trompent. Ca s'est vérifié au premier tour, cela se vérifiera aussi au deuxième », ajoute-t-il, comptant sur le report de voix des électeurs du Front national et du Modem, même si l'ancien candidat du parti centriste, François Bayrou, a affirmé jeudi qu'il voterait, à titre personnel, pour François Hollande.