« Mes chers amis, vous êtes 200 000 ! » lance Nicolas Sarkozy sur fond de ciel bleu, et devant la tour Eiffel. Le candidat UMP promet à ses partisants de faire rendre gorge aux « insulteurs » qui ont condamné sa fête du travail, à commencer par les syndicats : « Je le dis aux syndicats, posez le drapeau rouge et servez la France. Je le dis aux syndicats, laissez de côté les partis. Votre rôle est de défendre les salariés et de défendre le travail. Rappelez vous votre mission. Ne la trahissez pas.
« Ceux que vous soutenez, ne vous le rendront pas » martèle encore Nicolas Sarkozy; avant de fustiger une gauche qui selon lui « promet le matracage fiscal des classes moyennes » et l'abandon des salariés.
« A quelles revendications le candidat socialiste cédera-t-il, après avoir vendu les ouvriers du nucléaire pour un accord électoral avec les Verts? Qui est-il prêt à vendre à la suite? Je voudrais d'ailleurs préciser que son expression est curieuse quand il parle de moi: candidat sortant, il n'est pas encore candidat entrant à ma connaissance.»
Nicolas sarkozy conclue « je me battrai, jusqu'à la dernière seconde de la dernière minute ». Voilà qui donne le ton pour le duel télévisé, le débat qui l'opposera demain soir à François Hollande.