Le cortège se déplace au rythme de la fanfare, cymbales, tambours et trompettes pour réveiller les politiques à 80 jours de la présidentielle et pour ne pas se laisser engourdir par le froid.
« Aujourd’hui dans les départements sont annoncées les mesures de suppressions de postes et on se rend compte qu’elles touchent très durement les enseignants Rased (Réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté), ces enseignants qui viennent aider les élèves qui ont des difficultés lourdes et qui sont en train d’être totalement liquidés. Ce qui veut dire que près de 125 000 élèves ne pourront plus bénéficier d’une aide spécialisée alors qu’ils ont besoin d’être soutenus, accompagnés, aidés », déplore Sébastien Sihr, secretaire général du SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire.
Guillaume Delmas est enseignant à Paris, pour lui, il n'y pas que l’échéance de l’élection présidentielle : « Il y a aussi, on peut appeler ça une vie sociale, un dialogue social. Bref, en tant qu’enseignant j’ai aussi des choses à dires sur les transformations à venir sur mon métier, c’est pour ça que je manifeste. Je suis enseignant, je suis père de famille, je suis militant et là tout est réuni symboliquement malgré le froid ».
Les enseignants demandent en premier lieu l'arrêt des suppressions de postes.