Les syndicats s’opposent à une réglementation du droit de grève dans les transports aériens

Les députés examinent, mardi 24 janvier, une proposition de loi qui réglemente le droit de grève dans les transports aériens. Il s'agit d'éviter la paralysie des aéroports en cas de grève surprise. Plusieurs syndicats ont d’ores et déjà déposé un préavis de grève pour protester contre les mesures soumises au vote des élus.

Favoriser le dialogue social pour éviter la grève et, lorsqu'elle a quand même lieu, ne plus voir les passagers errer dans les aéroports à la recherche d'informations : la proposition de loi incite syndicats et directions des entreprises du secteur de l'aérien à conclure des accords-cadres imposant la négociation avant le conflit.

Et, en cas de grève, les salariés devront se déclarer grévistes 48 heures à l'avance pour que les directions puissent présenter, 24 heures avant la grève, les prévisions de trafic. Pour protester contre ce qu'ils estiment être une atteinte au droit de grève, plusieurs syndicats de personnels navigants et au sol ont déposé un préavis de grève du 6 au 9 février, juste avant les vacances scolaires.

Cette réglementation du droit de grève dans l'aérien s'inspire de celle qui régit, depuis 2007, le transport terrestre. Il ne s'agit pas, pas plus d'ailleurs qu'à la SNCF, d'un service minimum car la loi ne prévoit pas de réquisition du personnel gréviste afin d'assurer un certain niveau de service.

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