C’est en président candidat que Nicolas Sarkozy a parlé devant une salle remplie de 4 000 invités conquis d’avance. Après avoir fustigé les agences de notation pour la disparité de leurs jugements sur le triple A français, le président a engagé un véritable plaidoyer contre le chômage.
« Dans la situation de crise où se trouvent l’Europe et la France, il est profondément normal que des responsables syndicaux et le gouvernement discutent de ce qu’il convient de faire pour lutter contre ce cancer qu’est celui du chômage », a déclaré Nicolas Sarokozy.
La lutte pour l’emploi, c’est l’une des mesures sociales si chère au président. Et pour relancer l’emploi, pas d’autre solution pour Nicolas Sarkozy que d’abaisser le coût du travail : « Le problème, c’est que sur les quinze dernières années, la France a perdu des parts de marché dans la zone euro. Il faut donc à toute force alléger le coût du travail pour que la France reste une terre de production ».
La compétitivité regagnée de la France, voilà qui pourrait faire un slogan de cette campagne qui ne dit pas son nom.