Suppressions de postes chez PSA Peugeot Citroën, et des inquiétudes pour des postes «sensibles»

223 postes à Sochaux, 147 à Rennes, 140 à Aulnay. Au total, PSA Peugeot Citroën se prépare à 1 919 suppressions de postes pour 2012 dans la division automobile. La direction mise sur des départs volontaires et sur la mobilité interne. La justification de ce nouveau plan social est l’économie de 400 millions d’euros, nécessaire selon la direction pour mener à bien ses investissements. Mais au-delà de ces suppressions annoncées, 8 000 autres postes seraient sur le déclin, s'inquiètent les syndicats.

Les salariés s’attendaient aux 1 919 postes supprimés. Mais en revanche, une autre annonce a fait froid dans le dos : 8 000 salariés de PSA occupent des postes dits « sensibles ». La direction l’a fait savoir aux représentants des syndicats au moment même où elle confirmait les suppressions de postes pour 2012.

Pour le syndicat CFDT, ces postes sensibles sont des postes pour lesquels il y a « trop de salariés par rapport à l'activité requise ». Et l'organisation syndicale craint donc de nouvelles suppressions de postes dans les années qui viennent.

Ajoutées aux 1919 suppressions de postes annoncées ce mardi, et aux 12 000 emplois supprimés depuis 2007, cette annonce surprise ne passe pas, pour les syndicats.
A quelques jours de Noel, la CGT déplore un mauvais feuilleton, dont elle promet de réécrire  le scénario. La CFDT, elle, crie au scandale. Et  compare les 10 millions d’euros prévues par la direction pour la reconversion des salariés aux  257 millions d’euros de dividendes versés aux actionnaires.

Les syndicats appellent les salariés à refuser les départs volontaires, gageant que, dans le contexte actuel, renoncer à un contrat à durée indéterminée relèverait de la folie...

Partager :