Polémique autour de l'efficacité des renforts envoyés sur l'île de la Réunion

Alors que de nouveaux renforts sont attendus pour venir en aide aux pompiers chargés d'éteindre l'incendie qui ravage l'île de la Réunion depuis six jours, les habitants s'inquiètent et la polémique enfle. Les parlementaires de la gauche réunionnaise s'indignent dans une lettre adressée lundi 31 octobre à l'Elysée. Ils réclament l'envoi d'un avion, un DASH 8, un bombardier d'eau selon eux plus adapté que les quatre hélicoptères déjà présents sur les lieux mais la préfecture s'y refuse.

Tandis que les flammes continuent de ravager les hauteurs de l’île de la Réunion, les parlementaires de la gauche réunionnaise disent leur colère dans une lettre adressée au président de la République. Depuis le début de l’incendie il y a six jours, ces élus réclament l’envoi au départ de métropole d’un DASH 8, un avion capable de déverser 10 000 litres d’eau par rotation. Le préfet Michel Lalande refuse, affirmant que les quatre hélicoptères bombardiers d’eau, présents sur l’île, sont mieux adaptés.

En attendant, une troisième vague de renforts est attendue mardi 1er novembtre, 171 pompiers venus de toute la métropole qui s’ajouteront aux 800 soldats du feu qui luttent déjà jour et nuit dans des conditions très difficiles. Le vent est leur principal ennemi. Ces dernières heures, le vent s’est calmé mais le feu est loin d’être sous contrôle. Plusieurs dizaines d’habitants ont dû être évacués préventivement. Les centaines d’hectares parties en fumée sont situées en plein cœur du Parc national de la Réunion. Les dégâts causés sur cette nature fragile sont d’ores et déjà extrêmement lourds.

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