Dans ce rapport, Marc-Philippe Daubresse suggère sept heures de travail obligatoires. Il précise cependant que ces heures seraient rémunérées au Smic (Salaire minimum de croissance). Les allocataires du RSA gagneraient ainsi un supplément de 140 euros net par mois.
Cette mesure concernerait les bénéficiaires du « RSA socle », ceux qui n'ont pas d'activité professionnelle. Elle ne touche pas les allocataires du « RSA activité », qui, eux, travaillent déjà.
Le nouveau dispositif porte le nom de « contrat unique d'insertion » et selon son auteur Marc-Philippe Daubresse, il permettrait justement de favoriser l'insertion sur le marché du travail de plus d'un million de personnes qui vivent aujourd'hui du « RSA socle ».
L'ancien ministre précise qu'il s'agirait d'activités socialement utiles comme la collecte et la valorisation des déchets ou des services aux particuliers Des activités qui couvrent des besoins souvent négligés.
Dans l'ensemble, le rapport de Marc-Philippe Daubresse comprend 22 propositions, censées adapter les différents dispositifs d'aide à l’insertion sociale au contexte actuel de la pénurie budgétaire, en somme faire des économies.