Le PDG d'EDF, Henri Proglio, et l'ancienne patronne d'Areva, Anne Lauvergeon, ne s'aimaient guère et cela était de notoriété publique. Cette rivalité est à l'origine de l'échec rencontré dans la vente d'un EPR, réacteur de nouvelle génération, à Abou Dhabi. Un contrat de 20 milliards de dollars remporté par les Coréens alors que les deux acteurs majeurs du nucléaire français s'étaient présentés en ordre dispersé.
Fin des hostilités
L'arrivée de Luc Oursel à la tête d'Areva doit marquer la fin des hostilités et mieux encore le début d'une collaboration que le gouvernement espère fructueuse tant au plan national qu'international. Le comité stratégique de la filière nucléaire poursuit cet objectif en rassemblant autour d'une même table tous les acteurs du nucléaire en France.
L'avenir incertain du nucléaire
Cela intervient au moment où l'avenir de l'énergie nucléaire est rendu plus incertain après la catastrophe de Fukushima. Plusieurs pays ont déjà annoncé le gel ou leur sortie progressive du nucléaire. A cela s'ajoutent les difficultés rencontrées dans la construction de l'EPR d'Areva en Finlande et de celui d'EDF à Flamanville, dans l'ouest de la France.