« Les accusations contre moi sont fantaisistes mais je ne veux pas devenir gênant », a déclaré Georges Tron à nos confrères du Parisien. La pression monte pour le secrétaire d'Etat à la Fonction publique. Il a rencontré hier, vendredi 27 mai, le Premier ministre François Fillon, qui ne lui a pas demandé de démissionner, indique Georges Tron, mais d’évaluer la situation.
Il faut dire que le contexte est particulier : l’affaire Dominique Strauss-Kahn est dans tous les esprits. Par ailleurs, le gouvernement se passerait bien d’alimenter à nouveau la chronique judiciaire, marquée par le feuilleton à multiples épisodes qui s’est joué autour d’Eric Woerth, l’ancien ministre du Travail.
L’enquête préliminaire pour agressions sexuelles, quant à elle, a commencé. Les deux plaignantes ont été entendues jeudi par la police judiciaire de Versailles. Elles ont confirmé leurs accusations à l’encontre de Georges Tron. Ces deux femmes travaillaient à la mairie de Draveil, ville dont il est maire. Georges Tron, de son côté, a indiqué qu'il allait engager une procédure pour dénonciation calomnieuse.