« Si les faits reprochés à Georges Tron étaient avérés, ils pourraient être qualifiés d'agression sexuelle et de viol », a précisé le procureur de la République d'Evry Marie-Suzanne Le Queau.
Le secrétaire d'Etat a, lui, fait savoir par la voix de son avocat maître Olivier Schnerb qu'il contestait « ces balivernes » et qu'il répondrait par une plainte contre ses accusatrices pour dénonciation calomnieuse. Dans le quotidien Le Parisien de ce mercredi, Georges Tron dénonce une « vengeance personnelle » des deux femmes et souligne qu'elles gravitent dans un milieu d'extrême droite.
L'avocat des plaignantes, Gilbert Collard, proche de la dirigeante du Front Nationale Marine Le Pen, a répondu que l'éventuel lien avec l'extrême droite n'enlevait rien au sérieux des accusations portées par ses clientes. Ces dernières affirment avoir subi des attouchements de Georges Tron, sous couvert de massage des pieds. L'affaire Strauss-Kahn les aurait convaincues de porter plainte.