Avec ce fait divers c'est toute la chaîne pénale qui a été pointée du doigt. Les services judiciaires ont relevé de multiples dysfonctionnements dans le suivi du dossier du principal suspect alors le gouvernement promet des sanctions et pour enrayer la récidive, les ministères de la Justice et de l'Intérieur ont déjà décidé de sept mesures d'urgences : comme renforcer les effectifs en faisant appel à des magistrats en retraite ou encore développer le recours au bracelet électronique. Des mesures gadgets dénoncent les syndicats de magistrat.
« Quand on vient de dire qu’on va créer une nouvelle structure qui sur le plan local sera chargée de faire du partage d’information, on voit se qui se dessine. C'est-à-dire quelque chose de bien français. Des réunions qui auront lieu tous les mois et qui ne serviront à rien puisque les décisions qui seront prises ne pourront pas être exécutées. C’est ça le vrai enjeu, explique Matthieu Bonduel, mais cela ça s’appelle de la responsabilité politique. De la volonté politique, il n’y en a pas. Il y a à l’inverse une recherche effrénée de boucs émissaires puisque dans le même communiqué on vient de dire on va les poursuivre devant les instances disciplinaires, tous ces professionnels qui eux bossent sur le terrain avec les moyens du bord et qui n’ont rien à se reprocher, en l’espèce, la responsabilité elle est politique. »
D'ici quinze jours, le gouvernement souhaite qu'un office de suivi des délinquants sexuels soit créé, mais pour le moment aucun recrutement n'est prévu pour assurer son bon fonctionnement.