L'exploitant de la Tour Eiffel « a reçu un appel vers 18H40 » passé « d'une cabine téléphonique » située juste derrière la Tour Eiffel, a précisé à l'AFP la police qui a alors décidé d'évacuer le monument, deux semaines après une première alerte à la bombe, le 14 septembre.
Des équipes spécialisées ont été dépêchées et la circulation Quai Branly a été brièvement coupée. Un large périmètre de sécurité a été déployé, repoussant les personnes sur place à près de 300 mètres de la Tour Eiffel. Le dispositif a été levé deux heures plus tard après une inspection minutieuse des lieux.
La police avait déjà fait évacuer la Tour Eiffel et la station Saint-Michel le 14 septembre, puis la gare Saint-Lazare lundi 27 septembre, après des alertes à la bombe qui se sont révélées sans fondement.
Cette nouvelle alerte survient alors que le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a déclaré la semaine dernière que la « menace » d'attentat était « réelle », les services de renseignements évoquant « une menace imminente d'attentat ».
Rappelons que al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué l'enlèvement, le 16
septembre, de cinq Français, un Togolais et un Malgache dans le nord du Niger, et lancé une mise en garde à Paris.
Avec AFP