Ils sont des centaines place de la République, et chacun veut savoir si son nom figure sur la liste des 300. Trois cents, c’est le nombre de sans papiers que la préfecture de police s’est engagée à convoquer pour examiner leur demande de régularisation. C’est peu pour les 1 500 à 2 000 sans papiers que représentent les collectifs, mais c’est déjà ça et certains sans papiers sont optimistes à l’exemple de Brahim : « Espérons que tout le monde va âtre régularisé. C’est ça le but ».
Rassurés, les sans papiers convoqués restent toutefois méfiants, et craignent de ne pas être régularisés. Pour le délégué de la coordination des «sans papiers 75», la lutte continue : « Là, on va continuer à se battre parce que nous avons un plan de travail avec la préfecture qui doit démarrer en septembre. On doit discuter au sujet de ceux qui n'ont pas de convocation pour qu’on puisse commencer à travailler sur les listes afin que tout le monde soit convoqué d’ici au mois de décembre »
Les collectifs doivent désormais trouver de nouveaux locaux afin de se rassembler et de s’organiser pour un jour, peut-être, obtenir des papiers.