Avec notre correspondant à Bruxelles, Pierre Benazet
La rencontre entre Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen doit porter sur la mise en œuvre du programme politique qu’elle a présenté en juillet et surtout sur la mise en place de la nouvelle Commission européenne.
C’est donc bien la succession de Sylvie Goulard qui va constituer la pièce maîtresse de leurs discussions. La priorité de l’Élysée est le maintien pour le ou la commissaire que la France doit maintenant désigner du vaste portefeuille du Marché intérieur accolé à la Défense, l’Espace, la Politique industrielle et au Numérique.
Ursula von der Leyen s’est bien gardée de réagir aux propos d’Emmanuel Macron ce jeudi. Elle a uniquement affirmé vouloir relancer le processus avec le Parlement européen. L’atmosphère risque cependant d’être légèrement tendue, même si ce vendredi, Emmanuel Macron a évoqué la nécessité de sortir des crispations.
Assurer le soutien du groupe centriste
L’idéal pour Ursula von der Leyen serait de quitter Paris avec un nouveau nom de commissaire pour la France. Mais il lui faut aussi, ce lundi, parvenir à un apaisement. Histoire de s’assurer que le groupe centriste auquel appartiennent les députés de la République en marche continuera à la soutenir pour l’investiture - qui s’annonce délicate - du collège des commissaires européens.