Le document sera d’abord présenté aux autres pays membres, avant d’être dévoilé publiquement. Car pour l’instant, seuls les 4 pays, qui ont assisté à la réunion à La Valette, ont trouvé un terrain d’entente. Le commissaire européen chargé de l'immigration, Dimitris Avramopoulos espère pouvoir convaincre les autres. « J’appelle maintenant tous les États membres à se joindre à nos travaux, pour mettre en place un mécanisme de solidarité plus prévisible et à participer aux efforts de solidarité. C’est un sujet qui nous concerne tous et nous devons y remédier collectivement. Parallèlement, nous poursuivrons nos efforts pour soutenir tous les États membres soumis à des pressions sur toutes les routes migratoires de la Méditerranée ».
« Ce projet reste ouvert aux contributions des autres pays »
Pour l’Italie, qui accuse ses partenaires de ne pas l'avoir soutenue face à la crise migratoire, le pré-accord conclu à Malte est un bon début. La ministre italienne de l’Intérieur, Luciana Lamorgese: « Ce qui est important, c’est qu’on sent qu’il y a une grande coopération, une volonté de travailler ensemble. Ce projet reste ouvert aux contributions des autres pays. Nous avons intérêt à ce que de nombreux pays y prennent part »
Le texte sera soumis pour approbation à l'ensemble des pays de l'Union européenne lors d'un conseil européen des ministres de l’Intérieur au Luxembourg le 8 octobre.