Le taux d’emploi des immigrés dans l’OCDE atteint désormais plus de 68%. Un taux qui se rapproche de celui des personnes nées dans le pays. La tendance est la même pour le taux de chômage qui tombe à 8,5 %.
Ces bons chiffres s’expliquent notamment par les migrations temporaires de travail, en forte hausse. Ces travailleurs temporaires ou saisonniers sont surtout présents dans le secteur agricole, le tourisme et le bâtiment. Dans des pays comme l’Autriche, la Suisse et le Luxembourg, les travailleurs frontaliers représentent ainsi une part importante de la population active.
Le rapport de l'OCDE pointe enfin de fortes disparités entre les pays. La France fait partie des mauvais élèves, avec 14,5 % des immigrés au chômage. Ils sont souvent cantonnés dans des emplois peu qualifiés et rencontrent des difficultés pour trouver un travail.
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