Avec notre correspondant à Vienne, Christian Fillitz
Ce congrès a été rendu nécessaire par ce que l’on appelle ici « l'Ibazagate ». Un scandale déclenché par la publication le 17 mai d’une vidéo tournée clandestinement deux ans plus tôt dans une villa d’Ibiza. À l'image, Heinz Christian Strache, alors chef du FPÖ et numéro 2 du gouvernement, avec un de ses lieutenants proposant notamment à une prétendue nièce d’un oligarque russe des marchés publics juteux en Autriche, en échange d’une aide financière à son parti .
Le lendemain, Strache démissionne et la coalition éclate. Depuis, Norbert Hofer assure l’intérim, épaulé par Herbert Kickl, ministre de l’Intérieur sulfureux du gouvernement sortant.
Le FPÖ crédité de 20 % aux prochaines législatives
Un duo de choc : Hofer toujours souriant et affable, Kickl volontiers provocateur, l’homme aux formules cassantes. Pas question d’y voir deux courants soulignent-ils : le parti, crédité de 20% aux législatives, reste uni.
On en saura plus après le vote des délégués, mais d’ores et déjà tous deux sont d’accord pour ne pas sanctionner les membres du FPÖ proches des mouvements identitaires, menacés d'interdiction.
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