« J'espère sortir vite de cet enfer. » Ce sont les mots de Mohamed un jeune Afghan arrivé il y a cinq jours à Moria. Manque de médecins et d'interprètes, conditions de vie très précaires, le tout sous la chaleur suffocante de cette fin d'été.
Selon le HCR plus de 3 000 migrants sont arrivés rien qu'au mois d'août. Desarrivées massives qui inquiètent le nouveau gouvernement conservateur car près de 11 000 personnes vivent déjà dans le camp de Moria, soit quatre fois la capacité évaluée par le HCR.
► À lire aussi : Migrants en Méditerranée: «La Grèce a atteint ses limites» d'accueil
Le gouvernement grec a donc décidé de commencer à transférer des centaines de personnes vers le continent. Dans la cohue générale, ces réfugiés - des familles pour la plupart venant de l'Afghanistan - embarquent sur des bateaux sous l'oeil vigilant du Haut-Commissariat aux réfugiés de l'ONU.
Une répartition vers d'autres pays de l'Union européenne reste impossible, tant qu'il n'existe aucun accord entre les pays membres. Ce que regrette Philippe Leclerc, représentant du Haut-Commissariat aux réfugiés en Grèce.