Quatorze pays ont pays donné un accord de principe au mécanisme proposé par la France et l'Allemagne et huit d'entre eux ont acté une participation «active» selon l'Elysée. Ces pays sont, outre les initiateurs du projet, le Portugal le Luxembourg, la Finlande, la Lituanie, la Croatie et l'Irlande.
La France cherche depuis des mois une solution pour éviter les crises récurrentes de migrants laissés des jours et des jours en mer sans port de débarquement. Le principe est de demander à Malte et l'Italie l'ouverture de leurs ports en échange d'une répartition rapide des migrants - ceux du moins qui après un rapide examen sont susceptibles d'avoir droit au statut de réfugié. Pour les autres, l'Elysée préconise l'accélération des retours, volontaires ou contraints, dans les pays d'origine. L'Elysée rappelait il y a quelques semaines sur la nécessité de ramener les rescapés « au plus proche », excluant ainsi d'accueillir des navires sur les côtes françaises.
Matteo Salvini qui avait décliné l'invitation a qualifié la réunion de « flop », le ministre italien de l'Intérieur estime que malgré cet accord l'Italie continuera à être le camp de réfugiés de l'Europe.
Emmanuel Macron espère finaliser un accord à Malte au mois de septembre. Pendant ce temps les discussions continuent. Le Haut-commissaire de l'ONU aux réfugiés a salué une avancée mais il a redit son inquiétude face à la diminution des capacités de sauvetage en Méditerranée.