Législatives en Grèce: le parti néo-nazi Aube dorée recule, pas l'extrême droite

C‘est une claque électorale pour le parti néo-nazi Aube dorée en Grèce. Sept ans après y être entrés, ses députés ne siégeront plus au Parlement. Avec 2,93% des voix lors des élections législatives anticipées du dimanche 7 juillet, ils n’ont pas réussi à passer le seuil des 3%. Un recul des néo-nazis, mais pas forcément de l’extrême droite.

Avec notre correspondante à Athènes, Charlotte Stiévenard

Aube dorée était entrée au Parlement grec avec près de 7% des voix en 2012 et le parti avait même obtenu 9,4% aux élections européennes de 2014. Aujourd’hui, il n’a plus aucun député à la Vouli.

Une des conséquences, certainement, du procès-fleuve intenté après le meurtre du rappeur anti-fasciste Pavlos Fyssas en 2013. L’ensemble des cadres du parti sont accusés de direction et participation à une organisation criminelle. Le procès devrait se terminer en début d’année prochaine.

Mais ces élections marquent aussi la montée d’un autre parti nationaliste, bien qu’il ne joue pas avec les symboles du national-socialisme. La Solution grecque a obtenu 3,70% des voix. Le parti opposé à l’immigration surfe également sur l’opposition au nouveau nom de la Macédoine du Nord, qui aurait usurpé, selon beaucoup de Grecs, celui d’une région du nord de la Grèce.

Son leader Kyriakos Velopoulos, amateur des théories du complot est aussi connu pour ses émissions où il vendait notamment des copies de lettres écrites soi-disant de la main de Jésus.

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