Après l'échec de précédentes négociations, les dirigeants européens se retrouvent le 30 juin au soir pour un sommet de crise, avant la session inaugurale du nouveau Parlement européen. Les discussions continuent néanmoins sur les nominations aux principaux postes de l'Union européenne, notamment avec la France et l'Allemagne, en marge du sommet des vingt plus grandes puissances du monde, a souligné Donald Tusk. « Mon impression est que nous sommes plus près d'une solution mais encore trop loin pour dire quoi que ce soit de plus concret aujourd'hui, a déclaré le président du Conseil européen. Ne vous attendez pas à voir de la fumée blanche à Osaka », au Japon, où se tient le sommet du G20.
« Il n'y aura pas de décision ici », a renchéri l'entourage du président français Emmanuel Macron à Osaka tout en soulignant que « Tusk mène ici des consultations avec l'ensemble des leaders présents. Notre souhait est d'aboutir dimanche soir [le 30 juin] ou lundi matin. Cela nous semble tout à fait possible ».
« Cycle de dysfonctionnement institutionnel »
Le sommet du G20 d'Osaka, au Japon, ces 28 et 29 juin, devrait être l'occasion pour les principaux dirigeants de l'UE d'évaluer différentes options pour les postes clés des institutions européennes.
Outre la présidence de la Commission, actuellement assurée par Jean-Claude Juncker, sont aussi à attribuer la présidence du Conseil européen, de la diplomatie européenne, de la Banque centrale européenne (BCE) et du Parlement européen. Ce dernier poste est d'ailleurs à pourvoir dès la semaine prochaine, lors de la session de Strasbourg du 1er au 4 juillet.
Le président français Emmanuel Macron a déclaré ce jeudi 27 juin qu'il voulait un accord sur les nominations des principaux postes de l'Union européenne au sommet extraordinaire de dimanche à Bruxelles pour éviter « un cycle de dysfonctionnement institutionnel ».
(avec AFP)