Dix mille manifestants ont réussi à pénétrer dans la cour du Parlement géorgien, brisant un barrage de police, avant d'être repoussés. Des manifestants en colère parce qu'un député russe est venu parler devant l'Assemblée géorgienne, prenant même le siège du président de cette Assemblée.
Le député russe s'exprimait dans le cadre d'une rencontre internationale sur l'orthodoxie. Mais sa présence avec d'autres collègues russes a choqué une partie de la population qui est donc descendue massivement dans la rue, agitant des drapeaux géorgiens et dénonçant la Russie comme « un occupant ».
Il faut dire que les stigmates de la guerre de 2008 entre les deux pays sont encore là. À cette époque, Moscou était intervenu militairement contre la Géorgie, pour soutenir deux régions séparatistes pro-russes l'Abkhazie et l'Ossétie du Nord. Deux régions reconnues comme indépendantes par la Russie qui y a stationné des troupes.
La Géorgie a ainsi perdu le contrôle de 20% de son territoire. Les pays occidentaux, pour leur part, ont dénoncé une occupation militaire illégale.
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