Paris s’oppose à l'idée de négocier une extension sans plan alternatif crédible, avant même le sommet européen. La France demande à Londres de présenter une proposition claire avant le 10 avril, jour où les différentes options seront discutées à Bruxelles.
Pour l'Élysée, un report du Brexit peut être un outil, mais pas une solution en soi. Le chef de l'État français a déjà fait savoir que « sa priorité était le bon fonctionnement de l'Union », et qu'elle ne pourrait pas « être durablement l'otage d'une crise politique interne au Royaume-Uni ».
Le Labour se dit déçu
Et les derniers développements du côté de Londres ne sont pas pour rassurer les Vingt-Sept. Après trois jours de négociation avec le parti d'opposition, le Labour, s'est dit déçu vendredi soir des discussions menées avec le gouvernement. « Pas de compromis sur l'accord, ni véritable changement de la part de l'exécutif », selon les travaillistes.
Theresa May est toujours dans l'impasse, et un autre défi de taille s'annonce puisque tout report devrait conduire le Royaume-Uni à organiser les prochaines élections européennes du mois de mai.