Avec notre correspondant à Stockholm, Frédéric Faux
Tous les vendredis, une petite foule se réunit devant le Parlement suédois, autour de Greta Thunberg. Le défilé dans les rues n’étant pas dans la culture locale, les militants du climat ont choisi ce type de mobilisation pour protester et attirer l’attention.
Dans cette assemblée, malgré les bourrasques de neige, beaucoup de lycéens en grève scolaire étaient présents. « J’attendais ça, ça fait longtemps que je voulais faire quelque chose, explique Elial. Quand j’ai vu ce que Greta faisait, ça m’a inspiré et je l’ai rejointe pour faire quelque chose moi aussi. Je n’ai demandé la permission à personne. J’ai juste dit à mon école voilà ce que je vais faire, et pourquoi. Évidemment c’est bien d’aller à l’école, mais l’environnement c’est vraiment important, et c’est une question qui m’angoisse. »
« Un de mes profs me soutient, pas les autres, avance Alice. C’est pareil pour mes parents. Ils m’appuient, ils disent que ce que je fais est bien, mais ils disent aussi que je dois assumer les conséquences quand je ne vais pas en classe. »
Greta Thunberg, elle, entend continuer son mouvement de protestation jusqu’à ce que son gouvernement respecte à la lettre ses engagements de l’accord de Paris pour le climat. En attendant une prochaine échéance qui sera une grève mondiale de la jeunesse, annoncée pour le 15 mars.