Avec notre correspondante à Athènes, Charlotte Stiévenard
Une dizaine de jours après la fin des mémorandums, le Premier ministre grec Alexis Tsipras s’est notamment engagé à « augmenter le salaire minimum ». En 2012, il était passé de 750 euros bruts mensuels à un peu moins de 590 euros. Une hausse est à l’étude depuis plusieurs mois.
Lors d’un Conseil des ministres après un léger remaniement de son gouvernement la semaine dernière, Alexis Tsipras a annoncé la fin « d’un cycle d’ajustement budgétaire strict, de la tutelle des créanciers et des coupes budgétaires ».
Le Premier ministre grec a tout de même envoyé un message aux créanciers du pays en précisant que « les politiques de soutien social devraient être réalisées avec prudence ». Il garde toujours en ligne de mire, le remboursement de la dette grecque.
Car si la Grèce est sortie des plans d’aide, elle reste tout de même sous « surveillance renforcée » après une décision de la Commission européenne de juillet. Une mission d’évaluation sera envoyée à Athènes tous les trois mois pour être sûre que le gouvernement ne revient pas en arrière sur les réformes et la trajectoire budgétaire.
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