Viaduc effondré à Gênes: l’UE réplique aux critiques du gouvernement italien

Le ministre de l'Intérieur italien, Matteo Salvini, a accusé Bruxelles d'être aussi responsable de la catastrophe du pont Morandi. D'après lui, ce sont les restrictions budgétaires européennes qui auraient entraîné de fortes contraintes sur les investissements publics en Italie. La Commission a répondu : non, l'UE ne bloque pas les investissements italiens, au contraire, elle y participe.

Avec notre correspondante à Bruxelles, Laxmi Lota

« L'UE a encouragé les investissements dans les infrastructures en Italie », affirme un porte-parole de la Commission européenne.

Pour la période de 2014 à 2020, l'Italie a ainsi bénéficié de 2,5 milliards d'euros de fonds européens pour des investissements dans ses infrastructures routières et ferroviaires. A titre de comparaison, la France, par exemple, a reçu une enveloppe moins élevée : 380 millions d'euros pour la même période.

« Il ne peut y avoir de compromis entre les règles fiscales et la sécurité des Italiens », a déclaré le ministre de l'Intérieur, Matteo Salvini, pointant du doigt les règles budgétaires européennes.

Réponse du porte-parole de l'exécutif européen : l'Italie est « libre de définir des priorités politiques spécifiques » en matière de dépenses publiques.

Cette enveloppe n'est pas la seule, ajoute une autre responsable. Il existe aussi des investissements européens pour le transport urbain ou la mobilité propre aux investissements dont bénéficie l'Italie.

(Re) lire : Après le drame, l’Italie décrète l’état d’urgence pour un an à Gênes

Partager :