Avec notre correspondante à Bruxelles, Laxmi Lota
Selon ce rapport interne, il y aurait certains « dysfonctionnements » au Maroc concernant la surveillance des flux migratoires. Les patrouilles seraient moins efficaces l'après-midi, permettant aux passeurs de faire partir les candidats au départ vers l'Espagne, peut-on lire.
L'Espagne a dépassé l'Italie cette année et est devenue première destination des migrants avec plus de 20 000 arrivées depuis le 1er janvier. C'est déjà plus que pour l'ensemble de l'année 2017.
Le Maroc réclame plus d'aides de la part de l'Union européenne. La Commission a reconnu la semaine dernière que le pays avait en effet « besoin d'un soutien plus important ».
L'exécutif européen a évoqué « l'octroi urgent de 55 millions d'euros pour des programmes de gestion des frontières au Maroc et en Tunisie ». Mais cette aide reste encore hypothétique : le président de la Commission européenne écrit dans un courrier au Premier ministre espagnol que les moyens du Fonds fiduciaire d'urgence de l'UE pour l'Afrique restent limités, plusieurs Etats membres n'ayant pas versé leur contribution.