Avec notre bureau à Bruxelles,
Les experts de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques ont à leur programme des réunions avec les Britanniques du laboratoire scientifique et technologique du ministère de la Défense pour établir les méthodes de collecte d’échantillons de ce qui pourrait être du Novichok. Mais d’ores et déjà, des premiers tests ont été lancés à leur arrivée en Angleterre sur des échantillons déjà prélevés.
Les experts chimistes de l’OIAC les rapporteront ensuite aux Pays-Bas pour des analyses approfondies dans le laboratoire de l’Organisation, qui se trouve à Ryswick, près de La Haye. Mais ce ne devrait a priori pas être le seul laboratoire à mener des analyses, car l’OIAC pourrait aussi envoyer des échantillons pour comparaison à des laboratoires partenaires.
Pendant ce temps-là à Bruxelles, les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne ont adopté une déclaration commune pour condamner l’utilisation d’armes chimiques en Europe pour la première fois depuis 70 ans. Ils demandent par ailleurs à la Russie de communiquer tous les éléments concernant son programme Novichok à l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques.