En 2017, l’économie italienne a enregistré une croissance de 1,5 %, sa meilleure depuis sept ans. Insuffisant toutefois pour retrouver son niveau d'avant la crise de 2008. Le chômage, lui, touche près de 11 % de la population et même 32 % des moins de 25 ans.
L’Italie possède des atouts indéniables : elle est par exemple leader dans de nombreux secteurs comme la mode, les meubles de cuisine ou les industries du cuir. Mais elle est handicapée par sa productivité, l'une des plus faibles d’Europe. Troisième économie de l'Union européenne, elle produit ainsi 25 % de moins par heure de travail que l’Allemagne ou la France.
Le développement des entreprises serait entravé par la bureaucratie et des taxes élevées. Ces dernières années, des réformes ont pourtant été réalisées dans le sens du patronat. L’impôt sur les bénéfices des entreprises a diminué et la flexibilité du marché du travail a été accrue, en contrepartie de plus d'emplois précaires.
Les entreprises italiennes estiment avoir encore besoin d’un accès au crédit et d’une main-d’œuvre mieux formée aux nouveautés technologiques et aux besoins des entreprises.