La chancelière allemande est fragilisée. Elle n'a pas de coalition gouvernementale depuis les élections de septembre dernier. Mais dimanche 21 janvier, le SPD, le Parti des sociaux-démocrates, se réunira en congrès pour dire s'il accepte de former une alliance avec le parti conservateur d'Angela Merkel. L'avenir de la chancelière en dépend.
« Je souhaite évidemment que le congrès du SPD donne son feu vert à l'ouverture de négociations pour une coalition. Je vois un large terrain d'entente notamment en ce qui concerne l'engagement européen et je suis convaincue que cela exige un gouvernement stable », a déclaré la chancelière.
Un gouvernement stable en Allemagne est capital pour agir en Europe, dit la Angela Merkel. Emmanuel Macron la soutient. « L'ambition que nous portons, elle ne peut advenir seule. Et je l'ai déjà dit, elle a besoin de se conjuguer avec l'ambition allemande. C'est ce à quoi nous œuvrons, a affirmé le président français. J'ai noté que le SPD avait une forte ambition européenne, également, et que le texte de pré-accord qui sera soumis dimanche porte une véritable ambition européenne ».
La France a donc besoin d'une Allemagne forte pour faire avancer un certain nombre de sujets, comme la gestion de l'afflux migratoire en Europe ou la réforme de la zone euro.