Il a fallu d'abord que Bruxelles et Londres se mettent d'accord sur l'ardoise dont le Royaume-Uni devra s'acquitter pour pouvoir quitter à l'amiable l'Union européenne.
La date-butoir est fixée en principe à 2019. La Grande-Bretagne espère conclure d'ici là un accord commercial qui puisse lui garantir l'accès, plus ou moins large, au Marché commun des 27.
La facture du divorce que les Britanniques devront régler est estimée à plusieurs milliards d'euros, entre 40 et 45 milliards d'euros, d'après Londres.
Les droits sociaux des plus de trois millions d'Européens qui vivent au Royaume-Uni et du plus d'un million d'expatriés britanniques dans l'Union européenne devraient être préservés, selon l'accord annoncé en décembre.
Différend irlandais
En ce qui concerne la frontière entre la république d'Irlande et l'Irlande du Nord, qui fait partie du Royaume-Uni, les choses ne semblent pas pour l'instant tout à fait claires. Mais l'idée prévaut d'éviter le rétablissement d'une frontière physique.
Reste à savoir si Londres et Bruxelles aboutiront également à un accord commercial, vivement souhaité par le gouvernement britannique, mais qui sera difficile à trouver.
Qui plus est, le Parlement de Londres a récemment voté un amendement qui lui donnera le droit de se prononcer, à la toute fin des négociations, sur la recevabilité d'un éventuel accord sur le Brexit.