L'annonce a été saluée par l'association nationale des pilotes de l'aviation civile italienne qui a immédiatement appelé à suspendre la grève.
Les commandants et co-pilotes de vols italiens de Ryanair avaient prévu ce débrayage en raison du refus de la direction d'ouvrir des négociations sur les contrats de travail.
Mais face à la détermination des grévistes, la direction du groupe irlandais a opéré un virage inattendu en se disant prête à engager des discussions avec des syndicats de pilotes dans plusieurs pays. Ces syndicats représentent, notamment, les pilotes en Irlande, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie, en Espagne et au Portugal. Ils devront mettre en place des comités locaux de représentation du personnel au sein de Ryanair.
En trente ans d'existence, celle qui est devenue la première compagnie européenne en termes de nombre de passagers, n'a connu aucune grève de pilotes. Mais cet automne, des milliers d'annulations de vols ont mis en lumière le profond malaise social des personnels de Ryanair, dont le management a ouvertement été dénoncé.