Les divergences persistantes sur le conflit en Ukraine font « obstacle à toute normalisation » des rapports entre les deux pays selon Rex Tillerson. Dès l’ouverture des discussions à Vienne, le chef de la diplomatie américaine a eu des mots durs envers Moscou.
« Nous n'accepterons jamais l'occupation russe et la tentative d'annexion de la Crimée. Les sanctions liées à la Crimée resteront en place jusqu'à ce que la Russie rende le contrôle total de la péninsule à l'Ukraine. Dans l'est de l'Ukraine, nous sommes d’accord avec nos partenaires européens pour maintenir les sanctions jusqu'à ce que la Russie retire ses forces du Donbass et respecte ses engagements de Minsk », a déclaré Rex Tillerson.
Le premier point des accords de Minsk, - le cessez-le-feu - est régulièrement violé. Moscousoutient le déploiement de casques bleus pour protéger les observateurs de l’OSCE. Mais les Occidentaux plaident pour un mandat plus étendu.
Une hypothèse que rejette le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov : « On nous propose à la place des pistes qui équivaudraient à introduire dans le Donbass une administration d'occupation, avec pour objectif d’enterrer les mesures approuvées à l’unanimité par le Conseil de sécurité de l’ONU et de résoudre ce problème par la force. »
Selon l'ONU, il y a eu plus de civils tués dans le Donbass cette année que l'année dernière.
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