Avec notre correspondante à Londres, Muriel Delcroix
Célébré en l’abbaye de Westminster, le mariage entre la fille du roi George VI et son cousin issu de germain Philip Mountbatten, prince de Grèce et du Danemark est la conclusion fastueuse d’un véritable coup de foudre.
Pourtant le conte de fées a failli tourner court comme le rappelle Marc Roche, spécialiste de la famille Windsor : « Au départ, les Windsor n’aiment pas du tout Philip. D’abord il est prétentieux, ensuite il est désargenté, enfin, il a quand même une réputation de très beau garçon coureur de jupons et ils trouvent que la princesse est jeune pour se marier. »
Le couple vivra une union passionnée qui ne sera pourtant pas toujours facile notamment quand la jeune femme deviendra reine et que le prince sera relégué au second plan.
Bien des années plus tard, Philip a d’ailleurs reconnu les difficultés du couple tout en livrant le secret de sa longévité. « La tolérance est l’ingrédient essentiel de tout mariage heureux, elle est absolument vitale quand ça se corse. Et croyez-moi, la reine à cette qualité en abondance », avait-il dit.
Pour Elizabeth II, le duc d’Edimbourg aura tout simplement été « sa force et son soutien » et malgré les rumeurs d’infidélité du prince et le peu de marques d’affection en public, ce couple reste profondément uni et complice.
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