Avec notre correspondant à Moscou, Daniel Vallot
« Cela fait neuf mois que cette enquête a débuté, mais personne n'est en mesure de présenter la moindre preuve d'une implication russe ». Pour Sergueï Lavrov, les accusations proférées à l'encontre de Moscou relèvent donc du « fantasme », aux Etats-Unis, comme en Europe.
« Nous avons été accusés d'être derrière le Brexit, de vouloir influencer les élections en Suède, en France, en Allemagne, tout cela sans la moindre preuve », a ironisé Sergueï Lavrov.
Même son de cloche du côté du Kremlin : « Ces accusations sont ridicules et sans fondement », a martelé Dmitri Peskov. Le porte-parole de la présidence russe souligne que rien dans l'acte d'accusation révélé lundi ne suggère de collusion entre l'équipe du candidat Trump et les autorités russes.
Pas un mot, en revanche, des révélations concernant George Papadopoulos, l'ancien conseiller de Donald Trump qui a reconnu avoir menti sur ses contacts avec des intermédiaires russes. « Nous espérons que tout cela ne renforcera pas l'hystérie russophobe » qui règne actuellement aux Etats-Unis, a simplement déclaré le porte-parole du Kremlin.