Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
Quatre tweets pour dénoncer une chasse aux sorcières et inviter les médias à plutôt tourner leur attention vers la véritable collusion avec la Russie : celle d'Hillary Clinton.
Les républicains ont en effet ressorti une vieille affaire d'uranium vendu aux Russes quand elle était secrétaire d'Etat. L'avocat de la Maison Blanche, Ty Cobb, a tenu à préciser que les tweets n'avaient rien à voir avec l'investigation du procureur spécial, Robert Mueller, avec lequel, a-t-il ajouté, le président coopère totalement.
Le rôle de Manafort
Les émissions politiques du dimanche ont été dominées par les inculpations. Adam Schiff, élu démocrate de Californie, et étoile montante du parti, a mentionné sur ABC comme un possible inculpé, Paul Manafort, qui avait dirigé la campagne de Trump à ses débuts et a eu des liens d'affaires avec la Russie.
« Et quelles informations M. Manafort avait à offrir aux Russes ?, interroge le député. Eh bien ce que va faire le président concernant les sanctions ! Ce serait l'information la plus importante que le Kremlin voudrait avoir. »
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L'annonce d'inculpations, si elle a lieu, risque d'éclipser ce qui pourrait être un succès pour Donald Trump : l'adoption d'une réduction d'impôts par la Chambre qui doit voter mercredi.