Avec notre correspondante à Londres, Marina Daras
C'est le journal dominical The Mail on Sunday qui rapporte les faits. Mark Garnier, le secrétaire d’État au Commerce international, aurait demandé à sa secrétaire Caroline Edmondson de lui acheter des accessoires érotiques et lui aurait donné un surnom à caractère sexuel, complimentant sa poitrine.
Mark Garnier s’est défendu, affirmant qu’il s’agissait d’un jeu bon enfant et que « cela ne constituait absolument pas du harcèlement sexuel ». Mais le gouvernement de Theresa May a annoncé l’ouverture d’une enquête pour déterminer si le ministre avait violé le code de conduite ministériel.
La presse britannique a récemment révélé l’existence d’une culture du harcèlement sexuel parmi les députés britanniques et le personnel travaillant au Parlement. La porte-parole de Theresa May a déclaré vendredi 27 octobre que tout comportement de harcèlement à caractère sexuel était « totalement inacceptable » et que tout ministre se livrant à de tels actes devra en subir « les graves conséquences ».
Pour Jeremy Corbyn, le chef de l’opposition, cette « culture dégradante existe réellement et prospère dans les coulisses du pouvoir ». Il dénonce « cette culture qui a toléré les violences faites aux femmes depuis bien trop longtemps. »