Avec notre correspondante à Athènes, Charlotte Stiévenard
Selon la nouvelle loi grecque sur l'identité de genre, la procédure sera désormais accessible aux mineurs de 15 ans minimum, avec l'accord de leurs parents et d'un comité médical.
« Malte, l'Autriche, l'Allemagne, la Croatie, la Suisse, la Moldavie et la Biélorussie n'ont aucune limite d'âge », explique le ministre de la Justice et des droits de l’homme, Stavros Kontonis, qui souligne que la Grèce ne fait que s’aligner sur d’autres pays européens.
« En Irlande, la limite est à 14 ans et des discussions sont en cours pour l'abaisser à 12 ans. En Norvège, c'est possible à partir de 6 ans et jusqu'à l'âge de 10 ans, les parents soumettent la demande. Aux Pays Bas, la limite est à 16 ans sans aucune condition. Et le Portugal, le Luxembourg, la Belgique, la Lituanie, l'Espagne et la Grande-Bretagne réfléchissent à l'abaisser à 12 ou 14 ans », poursuit-il.
Différents acteurs de l'Église orthodoxe ont déclaré leur opposition au projet de loi. Pour les organisations de défense des droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres c'est un pas en avant, même si elles auraient préféré que la procédure ne soit pas soumise à la justice mais aux municipalités.