Avec notre envoyée spéciale à Berlin, Anissa El Jabri
Saluts, embrassades et sourires presque mécaniques des cadres du parti quand Martin Schulz arrive sur scène. Très visiblement plus personne n’y croit. Pas un signe de défaitisme en revanche chez le candidat, remonté contre sa cible favorite Angela Merkel.
« Ce dimanche n’est pas un jour comme les autres. Il s agit d’empêcher que notre pays soit dirigé avec une froideur sociale, chacun le sent, l’Allemagne bouillonne, ça vaut le coup de se battre. »
Mais pour réveiller les indécis, les abstentionnistes, Martin Schulz sonne le tocsin contre l’extrême droite de l’AfD. « Ils parlent comme au XXe siècle, comme les fossoyeurs de la démocratie. Ceux qui s’appellent l’Alternative pour l’Allemagne ne sont pas une alternative, mais la honte du pays. »
Encore quelques heures de campagne à tenir avant la grande explication. Martin Schulz veut rester à la tête du parti. C’est son score dimanche qui dira s’il est encore légitime.
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