Avec notre correspondante à Budapest, Florence Labruyère
Dans la salle de conférence, des drapeaux aux couleurs d'Israël et des quatre pays d'Europe centrale, mais pas un seul drapeau européen. Le message est clair. C'est bien un front anti-européen que l'on a vu émerger pendant la visite à Budapest de Benyamin Netanyahu.
Le Premier ministre israélien est souvent critiqué par les institutions européennes pour sa politique envers les Palestiniens. Des critiques « anormales » selon lui. Benyamin Netanyahu a donc besoin d'alliés. Et il semble avoir trouvé un appui auprès de ses homologues hongrois, polonais, tchèque et slovaque qui ont eux-mêmes des relations tendues avec Bruxelles.
A Budapest, ces quatre pays ont signé des accords pour renforcer leur coopération avec Israël, dans les domaines de la technologie et de la lutte contre le terrorisme. En retour, les dirigeants de l'Est s'engagent à renforcer les liens entre l'Union européenne et Israël.
Ces pays d'Europe centrale pourraient à l'avenir bloquer le vote de résolutions critiques envers Israël. C'est en tout cas ce qu'espère Benyamin Netanyahu.