Avec notre envoyé spécial à Bruxelles, Piotr Moszynski
Parmi les divergences les plus difficiles à résoudre entre la France et les pays membres du «groupe de Visegrad», il y a la politique migratoire et l’avenir de la directive sur les travailleurs détachés. Selon des sources diplomatiques, Emmanuel Macron aurait affirmé que si ses partenaires d’Europe centrale continuaient à refuser une réforme de la directive, alors le principe même du travail détaché pourrait être tout simplement annulé.
Problèmes avec l'Etat de droit
Le président français a également évoqué des problèmes avec l’Etat de droit, constatés notamment en Hongrie et en Pologne. Sur les deux sujets, les autorités polonaises reprochent à Emmanuel Macron de ne pas comprendre les intérêts des autres, de prendre des stéréotypes pour une réalité, et de procéder à une interprétation de valeurs communes qui est inacceptable pour les autorités polonaises.
D'autres rencontres bienvenues
La réunion a visiblement servi à se dire directement comment on perçoit de chaque côté les points de divergence. Les participants ont convenu que d’autres rencontres, à d’autres occasions, seraient les bienvenues, afin de pouvoir expliquer ses positions avant que leurs relations ne se détériorent vraiment.